Dans le cadre de la réhabilitation de son siège social, la Carsat des Hauts-de-France a pris le parti d’intégrer l’analyse du cycle de vie (ACV) des bâtiments dans les critères de jugement des offres qui lui sont parvenues.

Neuf critères à respecter

En France, 45% de l’énergie est consommée par le secteur du bâtiment, qui est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre. En définissant 9 critères à respecter dans le cadre d’une rénovation, l’analyse du cycle de vie aide à choisir le projet immobilier le plus éco-responsable.

C’est un projet pilote qui est suivi de près par des acteurs nationaux tels que le centre de déploiement de l’éco-transition ou l’Alliance de Haute Qualité Environnementale. A terme, cet outil complet pourrait devenir un label qui oblige les différents acteurs du bâtiment à se soucier de leurs performances énergétiques.

Une vision globale des impacts environnementaux

Pour calculer l’ACV, il est nécessaire de déployer une méthodologie rigoureuse qui ne se focalise plus uniquement sur la consommation énergétique mais aussi sur le rejet de gaz à effet de serre. C’est une révolution qui mérite encore d’être testée et d’être mieux prise en main par tous les acteurs du secteur, mais son principal atout réside dans la vision globale des impacts environnementaux qu’elle procure.

Le chiffre clé

7000 euros hors taxe, soit le prix de la vérification de l’ACV par un expert.