Consiste à se mettre à la place de l'utilisateur et à recueillir toutes les informations le concernant afin de mieux comprendre son problème ou son besoin. Il s'agit d'explorer son univers, rechercher ce qu'il ressent et entendre ce qu'il pense.

Vise à définir l'espace de conception à partir des éléments recueillis lors de la phase d'empathie. Elle permet de cerner les opportunités et de converger pour dégager un consensus sur le problème à traiter.

Ouvre le champ des possibles. Tous les participants proposent des idées, mêmes si elles semblent saugrenues ou irréalistes, sur le principe du « remue-méninges ».
Des techniques permettent d'aider à trouver le maximum d'idées qui pourront répondre au problème posé lors de la phase de cadrage.

Consiste à réaliser sous forme de maquette, de fiche-idée, de plan d’action visuel, de dessin, etc. les meilleures idées retenues, à éliminer celles qui sont irréalisables (coût, faisabilité technique…) et à mettre en scène l’usage. C’est cette phase en particulier distingue le Design Thinking des autres méthodes de conception. Elle est complétée par la présentation sous forme d’un pitch de la solution retenue.

Permet de vérifier si la solution répond aux objectifs du départ en expérimentant le prototype auprès de l’utilisateur. Si ce dernier émet un avis favorable, la solution peut être déployée. Mais s’il fait part de réserves, il est possible de reprendre le processus à une phase précédente pour modifier la solution ou changer de prisme et revoir la problématique.